Car on ne peut bien accompagner que jusqu’où, on a
soi-même été.
Perçus dans un premier temps comme une contrainte, j’étais alors loin de me douter que cette pratique allait me retrouver bien des années plus tard. Suite à mes études universitaires et de nombreuses années passées à travailler dans le domaine des sciences humaines, plus particulièrement en psychologie et en criminologie, j’ai pris conscience, au travers de la viticulture, des lois et forces naturelles qui exercent une influence sur tous les règnes du vivant.
La vie, au gré des réjouissances et des défis qu’elle nous propose, nous bouscule dès fois un peu, parfois beaucoup – comme pour nous rappeler à nous-mêmes.
À l’aube de mes 40 ans et après avoir travaillé sur différentes thématiques avec différentes populations, mon parcours tant universitaire que professionnel m’avait amené à comprendre au travers de modèles des sciences humaines les conséquences d’un désalignement et d’une perte d’ancrage.
À force de chercher des réponses aux maux de nos sociétés à l’extérieur de moi-même dans le but de rendre le monde un peu meilleur, j’ai petit-à-petit pris conscience que les réponses que je cherchais se trouvaient à l’intérieur de mon être.
C’est alors que la fameuse maxime du Mahamat Gandhi, lue au début de mon âge adulte, « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » prit tout son sens.